Réfugiés ukrainiens : la Régie des Bâtiments met son patrimoine inoccupé à disposition des villes et communes
Les villes et communes sont en première ligne face à cette situation migratoire.
La Régie des Bâtiments met à leur disposition son patrimoine immobilier inoccupé afin de leur venir en aide si elles en ont besoin.
À court terme, pour pallier l’urgence, la Régie des Bâtiments peut mobiliser une cinquantaine de logements disponibles pour les villes et communes concernées. Elle peut également mettre à disposition certains bâtiments administratifs. Mais ceux-ci sont peu, voire, pas du tout adaptés à l’accueil résidentiel.
À moyen et long terme, la Régie pourrait, en fonction des besoins, mobiliser près de 1.000 logements, 54.000m² de surfaces couvertes et 60 hectares de terrains.
À titre d’exemple, les terrains de Zandvliet et de Jumet, prévus pour la construction de centres fermés, pourraient être rapidement mis en œuvre en bonne collaboration avec les autorités locales afin d’accueillir près de 600 personnes.
La Régie analyse également le recours à l’utilisation d’habitats légers, de containers sanitaires et de cuisines mobiles afin d’être en mesure d’accueillir de la meilleure façon possible les populations ayant dû fuir les zones de conflits en Ukraine.
La situation est particulièrement délicate étant donnée la pénurie de main d’œuvre et de matériaux à laquelle nous sommes toujours confrontés.
Mathieu Michel, Secrétaire d’État chargé de la Régie des Bâtiments : « L’accueil des réfugiés ukrainiens est un défi important pour notre pays. Dans ce contexte, le soutien aux villes et communes est essentiel. Car, une fois de plus, elles sont en première ligne dans la gestion d’une crise majeure. Même si le fédéral n’a pas la compétence du logement, j’estime qu’il est de notre devoir de faire preuve de solidarité institutionnelle. »